Fév 16

Newsletter du 16 février 2018

 

Le petit-déjeuner tech et équilibré

 

 

 

 

Vendredi 16 Février 2018, planète Terre
Salut *|FNAME|* ! Bien réveillé ce matin ? Comme tous les vendredi, on se retrouve après le café pour papoter tech et actualité.

Au menu de ce matin :

  • Les nouvelles technologies font aussi leur show aux JO, où la Corée est bien déterminée à montrer au monde entier son avance technologique
Et en accompagnement :
Bon appétit !

 

 

 

 

La formule express_ L’actu en bref

 

 

 

 

Facebook pourrait lui aussi lancer son enceinte connectée intelligente_

Selon les informations révélées par Digitimes, un média taïwanais proche des sous-traitants travaillant pour les grands groupes de la tech, Facebook pourrait sortir dès cet été deux enceintes connectées pour rivaliser avec les très bien implantées Google Home et Amazon Alexa, ainsi que la nouvelle arrivante Apple HomePod.

Jamais 3 sans 4 : le quatrième des GAFA devrait ainsi lui aussi se lancer à l’assaut de nos salons, après avoir largement conquit le temps que nous passons sur nos smartphones. Ces enceintes connectées, qui porteront (à en croire Digitimes) le nom de « Portal », ressembleraient apparemment beaucoup au Amazon Echo Show, l’enceinte d’Amazon munie d’un écran tactile.

En plus de proposer des fonctionnalités classiques comme la diffusion de musique (Facebook a d’ailleurs déjà conclut un accord avec Universal Music et Sony, pour préparer sa propre plateforme de streaming ?), les enceintes Portal devraient être équipées d’une camera à reconnaissance faciale, afin d’identifier ses utilisateurs et les associer à leur profil Facebook. On imagine alors bien ces enceintes devenir un prolongement du réseau social, afin de toujours plus échanger avec ses proches en temps réel, partout et tout le temps.

Ces informations confirment également une rumeur récente, celle de l’arrivée de Facebook dans le hardware. Si Google a affirmé ce virage stratégique en Septembre dernier en dévoilant toute sa nouvelle gamme de produits (smartphones, laptops, cameras, enceintes, etc.), Facebook reste le dernier des GAFA à ne proposer aucun matériel hardware (hormis les casques VR Oculus) : tout son business model repose pour l’instant majoritairement sur ses plateformes. Et attaquer le marché de l’électronique par des enceintes connectées est loin d’être vain : selon une étude du cabinet Canalys, les ventes mondiales d’enceintes connectées devraient doubler en 2018 avec environ 56 millions d’unités écoulées.

 

 

 

 

La police chinoise utilise des lunettes de reconnaissance faciale_

En Chine, la reconnaissance faciale est déjà largement utilisée par la police à l’aide des innombrables cameras de surveillance qui quadrillent les villes. En Décembre dernier, un test avait été effectué par la BBC dans la ville de Guiyang, et son journaliste y avait été retrouvé en seulement 7 minutes.

Et les autorités chinoises poussent encore un cran plus loin leurs efforts dans la surveillance des foules : elle commence à équiper des unités mobiles de la police de lunettes à reconnaissance faciale. Le système permet, selon la société chinoise LLVision Technology qui a mis au point ce dispositif, d’identifier une personne en 100 millisecondes en utilisant une base de données comprenant 10.000 profils à hauts risques. Actuellement en test avec les unités des la gare ferroviaire de la ville de Zhengzhou, ces lunettes ont déjà permis l’arrestation de 33 personnes.

Certes, ces dispositifs de surveillance à base de reconnaissance faciale (cameras ou lunettes) améliorent l’efficacité de la police chinoise. Mais, en Chine, en l’absence de cadre réglementaire protégeant la vie privée des citoyens, ces systèmes de vidéosurveillance se généralisent de manière inquiétante, d’autant plus que de l’analyse prédictive des comportements y est ajouté, afin de prévenir le crime. On nage en plein Minority Report.

 

 

 

 

Des chiffres et des tech_ l’info qui compte

 

 

 

15%

C’est le gain de mémoire que pourrait favoriser des stimulations électriques ponctuelles_

Selon une étude publiée dans Nature, plusieurs scientifiques américains pensent avoir trouvé une piste prometteuse pour régler nos problèmes de mémoire. Les chercheurs ont ainsi mis au point un dispositif, très semblable au fonctionnement d’un pacemaker, qui envoie une petite décharge électrique au cerveau pour le stimuler au bon moment et lui permettre plus facilement de mémoriser une information quand il est en difficulté. En restant en veille en temps normal, cet appareil serait donc plutôt un coup de pouce pour notre mémoire en cas de besoin plutôt qu’une véritable extension de cette dernière.

Ce « pacemaker cérébral » repose sur une technique appelée la stimulation cérébrale profonde – concrètement, une électrode placée au beau milieu du cerveau grace à un tige. Pas très enchantant donc, mais cette technique est notamment utilisée pour traiter les symptômes de la maladie de Parkinson ou l’épilepsie. Ces électrodes, placées sur des zones clés de notre encéphale, permettent alors de compenser le manque de dopamine dans le cerveau, responsable des principaux symptômes de ces maladies mais aussi de l’assimilation de la mémoire.

Allié à un système d’analyse en temps réel de l’activité neural, ce dispositif peut alors utiliser le signal électrique du cerveau qui prédit “la bonne mémoire” pour mieux comprendre comment la stimuler à des moments clés, et donc identifier les moments où l’information ne se fixe pas suffisamment dans notre mémoire pour y remédier. Un test sur 25 patients a ainsi montré que ceux équipés du dispositif se rappelaient mieux des mots à retenir dans 15 % des cas observés.

Loin d’être au point, ce dispositif reste un début et ouvre un peu plus la perspective de l’humain augmenté. Mais d’autres dispositifs sont aussi en test, notamment celui de la DARPA qui affirme :

40%

D’amélioration de la vitesse d’apprentissage grâce à un procédé de stimulation cérébral_

En octobre dernier, c’est la DARPA – Defense Advanced Research Projects Agency, soit le département de recherche de la Défense américaine – qui dévoilait son étude dans la revue Current Biology et qui y décrivait son procédé de stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS) pour stimuler le cortex préfrontal de singes, et ainsi améliorer leur vitesse d’apprentissage de 40%.

Les animaux devaient effectuer une tâche basée sur l’apprentissage associatif – associations entre des repères visuels et un emplacement – afin d’obtenir une récompense. Le premier groupe n’avait besoin que de 12 essais pour apprendre comment obtenir immédiatement la récompense, tandis que le second avait besoin de 21 essais. Le dispositif tDCS expliquerait alors l’augmentation de 40 pour cent de la vitesse d’apprentissage selon les chercheurs.

L’augmentation de l’homme se rapproche donc toujours un peu plus. Et si cela vous enchante ou vous effraie, vous pouvez toujours faire entendre votre voix aux états généraux de la bioéthique qui a lieu actuellement en France.

 

 

 

 

La news sportive_ les nouvelles technologies font aussi leur show aux JO d’hiver

 

 

 

Depuis Vendredi dernier, le monde sportif vit à l’heure des JO d’Hiver organisés à Pyeongchang. Et au-delà du sport, cet évènement mondial est aussi l’occasion pour la Corée du Sud de prouver au monde entier son savoir-faire technologique. Plusieurs démonstrations de nouvelles technologies ont ponctuent ainsi les JO, du show de drones à la 5G, en passant par la reconnaissance faciale ou des robots skieurs.

Les robots se mettent au sport

Déjà, en Décembre dernier, Hubo avait été le premier robot à porter la flamme olympique. Du haut de ses 1,2m et ses 55 kg, il s’était vu remettre la flamme pour la transporter sur une vingtaine de mètres, avant de devoir découper un mur en carton pour remettre la flamme olympique au prochain porteur.

 

 

 

 

En marge des compétitions et de l’organisation, des robots sont également mis à contribution afin de divertir les visiteurs. Huit robots humanoïdes, grands comme des enfants, ont ainsi participé lundi à la première compétition de robots skieurs. Mis au point par des chercheurs des principales universités sud-coréennes, le but est évidemment de démontrer le savoir-faire de la Corée en matière de robotique.

 

 

 

 

La tech au service de la sécurité

Ces JO d’hiver font ainsi l’objet de mesures de sécurité très sophistiquées. L’espace aérien au dessus de la zone olympique est tout d’abord surveillé par un escadron de drones, et même de drones chasseurs de drones  – soit des drones capables d’intercepter d’autres drones en jetant un filet pour capturer ses cibles.

Mais le principal des innovations sécuritaires concerne la surveillance des personnes. Ainsi, les autorités font notamment patrouiller un avion équipé d’une caméra haute définition couplée à un logiciel de reconnaissance faciale censé détecter les comportements menaçants. Et une fois à l’intérieur, des bracelets intelligents permettent de vérifier l’identité des personnes.

La 5G pour émerveiller les spectateurs

Du côté des télécommunications, les JO de Pyeongchang sont aussi le terrain d’un test grandeur nature de la 5G. Le premier réseau à grande échelle a ainsi été déployé par l’opérateur coréen KT, en partenariat avec Intel.

Les pistes de ski sont ainsi équipées d’une centaine de caméras sans fils connectées en 5G, afin de permettre aux spectateurs de suivre les mouvements des athlètes sous différents angles en temps réel. Ainsi, une camera 360° embarquée sur un bobsleigh dévalant la piste à plus de 140 km/h transmet une image en HD parfaite pour suivre la descente en réalité virtuelle, pour le plus grand plaisir des téléspectateurs.

 

 

 

 

Il est aussi possible de regarder, toujours en direct, les épreuves de patinage artistique et de patinage de vitesse grâce à une technologie qui permet de choisir son angle de vue de façon très fluide. 100 caméras ont été installées autour de la patinoire et le spectateur peut ainsi « tourner » à 360° autour des athlètes, en glissant son doigt sur une tablette. Tout cela est permit par les débits très importants que permet la 5G : plus de 10 fois supérieurs à la 4G. Samsung en a évidemment profité pour fournir 200 tablettes disposées dans les stades afin de diffuser du contenu à haut volume de données.

Par ailleurs, des bus sans conducteur connectés via la 5G circulent autour des installations olympiques. Mais surtout – surement le plus impressionnant, la 5G a permit de mettre en concert les 1218 drones qui ont participé à la cérémonie d’ouverture des JO, illuminant le ciel de Pyeongchang. On vous conseille vivement la vidéo.

 

 

 

 

 

Voilà, c’est fini pour le petit dej’ d’aujourd’hui !

On te souhaite une bonne semaine et surtout un très bon weekend (plus que quelques heures, courage !).

Ah, et si tu as bien aimé cette newsletter, n’hésite pas à la partager ! (envoie les lien ci-dessous aux intéressés).

 

 

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About The Author

Arthur Le Menec, content Manager @Niji. Essaie actuellement de comprendre le monde 🤔